dimanche 23 juin 2013
Concombres:culture bio.
Vue ici dans ma serre d'une culture de concombres 100% bio.Le terreau ( 2 ans d'âge ) est de fabrication maison engendré par des feuilles et tontes de pelouses avec un peu de tourbe blonde.Les premières graines ont été mises il y a 6 semaines.J'ai gardé les 7 pieds les plus vigoureux.Les plants atteignent 2,50 mètres avant d'être taillé.Dans cette serre la température est de 30/40° en journée et au minimum 20/23° la nuit.La chaleur est exclusivement créée par captation du rayonnement solaire.Même les 500 litres d'eau des aquariums en profitent du début mai à fin septembre.Le concombre réclame en effet énormément de chaleur,de lumière et d'humidité.Dans ces conditions le fruit prend 3/5 cm par jour et un goût exceptionnel, improbable dans les productions industrielles! Plusieurs fois par jour je pulvérise le feuillage à l'eau ( de pluie !) tiède ce qui repousse tous les insectes et stimule la végétation.Donc pas de secrets avec ce légume pour éviter les herbicides et engrais chimiques !
Nota: j'ai une capacité de récupération d'eau de pluie de 1200 litres.
mercredi 19 juin 2013
Jolis coquelicots.
Egayant les abords des champs de céréales, les nappes rouge vif des
coquelicots est toujours un régal pour les yeux.Le célèbre peintre Claude Monet
en a fait en 1873 un remarquable tableau connu mondialement.La fleur sera l’emblème des malheureux combattants du Commonwealth
fauchés lors de la guerre 14/18. Le bleu horizon des capotes de soldats français,
fut symbolisé par le bleuet .Ainsi deux fleurs des champs calcaires symbolisent
le sang versés des valeureux défenseurs de patries.
Le coquelicot ou pavot se ressème seul d’année en année.Les traitements
herbicides parfois abusifs des cultures avaient conduit à son éradication
presque totale.Car la graine est toxique.Aujourd’hui certains agriculteurs
laissent quelques espaces non traités aux bords des champs.
Associé au bleuet et à la marguerite, il est l'emblème floral de la
France.
Au Champ d'honneur
Au champ d'honneur, les coquelicots
Sont parsemés de lot en lot
Auprès des croix; et dans l'espace
Les alouettes devenues lasses
Mêlent leurs chants au sifflement
Des obusiers.
Nous sommes morts
Nous qui songions la veille encor'
À nos parents, à nos amis,
C'est nous qui reposons ici
Au champ d'honneur.
À vous jeunes désabusés
À vous de porter l'oriflamme
Et de garder au fond de l'âme
Le goût de vivre en liberté.
Acceptez le défi, sinon
Les coquelicots se faneront
Au champ d'honneur.
Poème: « In Flanders Fields » de John McCrae)
(Adaptation française du major Jean Pariseau).
Obtentions de cultures . |
jeudi 6 juin 2013
Mésange bleue : le premier envol d'un oisillon.
Le premier envol d'un oisillon mésange bleue.18 jours seulement pour se développer dans l'oeuf ... 18 secondes seulement pour se décider à découvrir la vie.Trop forts les oiseaux !
Cet oisillon est le premier de la nichée à se lancer dans l'aventure. Cinq autres observés suivront dans les quatre heures suivantes.Mais peut être étaient ils plus ?
Mésanges bleues et leurs oisillons en vidéo.
Mésanges bleues : nourrissage des oisillons.Fabuleux spectacle offert par la nature.Des parents admirables de volonté et de courage au service de leurs oisillons charmeurs ...Les humains auraient peut être des leçons à retenir ?
Mésange bleue : premier envol des oisillons.
Oisillon prêt pour son premier envol. Toutes les photos JmPtoPhotos sont en grand écran par clic gauche puis F11. |
Mésange bleue
Cyanistes caeruleus
Anglais : Blue Tit
Allemand : Blaumeise
Espagne: Herrerillo Común
Italie: Cinciarella
Pays Bas: Pimpelmees
Russie: Синица-лазоревка
Ordre des Passériformes - Famille des Paridés
Environ 12 cm pour un poids de 8 à 14 grammes.
Le nichoir est à l'abri d'un frêne. |
Un couple de mésanges bleues probablement sédentaires, car l’hiver je
pourvois aux besoins des oiseaux en souffrance de nourriture, a élu domicile
dans un des nichoirs que j’ai construis il y a deux ans.En fait, même par grand
froid elles ont visité le dit nichoir afin de le réserver et de s’opposer ainsi
à une concurrence éventuelle.Un autre refuge comme chaque année a été adopté
par des mésanges noires charbonnières dans les cache moineaux de la maison.Leurs
oisillons se sont déjà envolés fin mai.Et cette année les pinsons ont déserté
la fourche du grand érable pour le bouleau.Dans les thuyas et les lauriers
cerise plusieurs nids de merles sont présents.
Les mésanges bleues ont donc visité leur lieu de nidification dès
janvier.En mars des transports de mousses ou de fibres laineuses sont observés.Puis
en avril, on peut observer herbes sèches, feuilles, fibres végétales, morceaux
d’écorce, poils et petites plumes La ponte peut être constituée de 9/12 oeufs mouchetés
de roux, dont l'incubation n'excédera pas 18 jours. Quand la femelle couve, le
mâle s'occupe du ravitaillement de la famille. L'envol des jeunes s'effectue à 3
semaines environ mais l'émancipation totale n'intervient qu'au bout de 4
semaines. Une seconde ponte pourrait survenir en juillet car le froid printemps
2013 a semblé les retarder.
La mésange bleue est territoriale pendant la saison de reproduction. Sur
les 1500 mètres carrés autour de la maison, un seul nichoir est occupé par ces
mésanges.
Les poussins sont nourris par les deux parents, et la période au nid
dure entre 16 et 23 jours. Les jeunes sont nourris avec des chenilles et des
lépidoptères et se développent à une vitesse impressionnante.Parfois 2
chenilles vertes pendent au bec d’un adulte ! Fabuleux car un passage ne
dure souvent que 2 minutes !
Les deux parents s'occupent du nourrissage des jeunes. La fréquence de
nourrissage quotidienne est située entre 400 et 600. Du lever au coucher du
soleil ! Dans mon cas la femelle amaigrie et aux plumes ébouriffées
méritait la médaille de l’héroïsme !
Scénario probable de cette nichée :
Mars et avril : construction du nid.
25 avril : premier œuf pondu, ensuite un par jour.
14 mai : les premiers nés arrivent si l’on considère 11 œufs
pondus.
28 mai : les poussins se tiennent debout.
1 juin : Serrés comme des sardines les jeunots commencent à
regarder vers l’extérieur.
4 juin : Voir photos.Les petites têtes hument l’air du large
anticipant leur évasion .A 15 heures, 4 envols sont constatés.Mais comme le
nourrissage des adultes continuent ils en restent encore au nid .En effet
à 20 heures une tête ou deux s’agitent encore à la fenêtre.A signaler qu’à
l’occasion d’une couvaison il y a deux ans, les poussins ne sachant que voleter
s’étaient tous retrouvés sur le sol ! Là tous les envols ont été d’une
extraordinaire précision puisque les oisillons ont volé sur plus de 10 mètres
pour se jucher sur la grande haie de thuyas haute de 3,5 mètres.Par petits cris
ils ont rapidement communiqué avec les parents qui zinzinulaient bruyamment,
hors de ma vue. J’espère modestement avoir participé à la survie d’une très
nombreuse famille.
Le lendemain 5 juin plus aucune activité au nichoir et aucune trace
d’oisillons et adultes dans les parages.Je vais attendre quelques jours avant
de désinfecter le lieu de nidification.
Pour les photos et les vidéos il m’a fallu 4 à 5 heures de planque assis
à 7 mètres du nichoir, mais à découvert.Le zoom X 72 aidant bien à la
discrétion.Mais les adultes ont certainement une intelligence sélective car à
moins de 4 mètres ils entraient quand même dans le nichoir.Me faisaient ils une
confiance aveugle.Mystère de la nature.
Le 6 juin un jeune est revenu sur les lieux, piquant les fourmis sur le
cornouiller !
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