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Garde à vous ! Le mâle surveille bien ces rejetons.
Photos plein écran : clic gauche ou F 11.
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D'apparence si majestueux,le "père betta" semble ici, pas commode du tout !
OBSERVATIONS.
Dans mon cas, à 27°, les premières éclosions surviennent 44 heures
après la ponte.
Pendant les 2 premiers
jours, les alevins résorbent leurs sacs vitellins (Photo : bosse sur le
ventre).Ils ne nagent que de bas en haut.Une faible lumière est conservée de
nuit pour éviter le stress du père.
Lorsqu'il dévissent
du nid, le mâle les gobe avant de les souffler
dans le nid de bulles.
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Grand zoom: à peine visible à l'oeil nu ,on distingue bien ici les sacs vitellins des alevins.
Si le mâle comme je l’ai
déjà vu dans une autre expérience se nourrit des alevins, il faudra le retirer
et abaisser le niveau d'eau à 7 centimètres pour permettre aux nouveaux nés de
regagner plus facilement le nid de bulles.
Au troisième jour les
alevins vont évoluer en nage libre.Délicatement il faudra supprimer les déchets
les importants pour éviter une pollution indésirable.Une grosse seringue (sans
aiguille !) est utile dans ce cas.On peut aussi éventuellement s’en servir
pour capturer un alevin.Méthode que j’utilise pour d’autres alevins, platys
notamment.
Les plantes présentes
dans le bac et la mousse de Java produiront quelques infusoires pour la survie
d'une trentaine de rejetons.Là, une centaine sont nés ! De plus j’ai
préparé la germination de riz noir qui devrait en apporter un supplément.
Dès que possible,
après une bonne semaine on passera aux nauplies d'artémias.
Mais les pertes de
ceux qui se nourrissent mal seront inévitables.Seuls les plus vaillants
résisteront, comme dans la nature.
Car comme tout poisson,
le développement complet de la vessie natatoire est primordial pour leur survie
Si au bout d’un mois
les jeunots viennent « buller » en surface, c’est qu’ils ont bien
réussit la formation de leur labyrinthe, élément indispensable chez les bettas.
A ce titre, aucun
courant d’air ne sera permit.
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C’est par passion de
l’aquariophilie et de la photographie que ce reportage est réalisé.Car
photographier des alevins vifs, minuscules et transparents à travers une vitre
d’aquarium (reflets désastreux du verre !) nécessite de nombreux
bricolages au niveau de l’optique du zoom. De surcroît le plancton flottant dans
l’eau, sature la mise au point.En aucun cas ce document détermine la seule façon
de reproduire des alevins de bettas splendens.Amateur éclairé, mais pas
professionnel !
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