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Départ imminent pour les engagés de ce triathlon. |
TRIATHLON
DE BEAUVAIS Beauvais Triathlon du 15 juin 2014.
1 :
RICHARD Tom POISSY TRIATHLON 1:54:01.
2:
PUJADES Anthony VITROLLES TRIATHLON 1:54:54.
3:
QUINDOS Jeremy POISSY TRIATHLON 1:56:58.
4 :
VIENNOT Cyril (60) BEAUVAIS TRIATHLON 1:57:56
5:
DEBIL CAUX Victor (60) BEAUVAIS TRIATHLON 2:04:03
Organisation parfaite de cette épreuve de triathlon.
Un
temps nuageux mais doux pour cette épreuve avec une bise assez vive
subie par les concurrents. Au départ du 1500 mètres de nage,le vent
balaie donc le plan d'eau en sens défavorable et fera louvoyer pas
mal de nageurs.
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Menaçant avec la pelle ?! |
Comme
d'habitude, au plongeon, bras et jambes s’entremêlent dans une
joyeuse pagaille.Gare aux coups perdus.Très vite, deux abandons et
aux cinq cents mètres trois escogriffes se détachent déjà. Vu de
loin s'étale un long ruban d'écume.Des humains pourtant non
manchots batifolent,mais semblent animés du même déplacement que
l'empereur vers la recherche de sa pitance.
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Les leaders descendent sous les vingt minutes. |
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Frais comme un gardon ... |
A
la sortie de l'eau,fraîche, les premiers,nageurs aguerris,
frétillent comme des phoques.Puis le gros du peloton ,étiolé par
la fatigue,surgit par vagues déferlantes en s'ébrouant comme les
poissons pris au filet. Certains,perclus de crampes
grimacent,presque agonisant,d’autres cherchent l'oxygène aux
tréfonds de leurs poumons.On se surprend à prendre pitié pour ceux
qui titubent,saoulés par l'épuisement qui les tenaillent.
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Sortie du parc à vélos. |
Les
gaillards bipèdes,comme des automates se dirigent vers le parc à
cycles pour endurer une deuxième épreuve, celle de pédaleur
dévoreur de bitume.De poissons,ils vont se muer en forçats de la
route, pour 40 kms. Ils se dépouillent, en courant,de leurs combinaisons en néoprène comme des automates programmés.Les gestes
sont anarchiques tant l’empressement à gagner du temps les
obsèdent.On s'habille à la hâte en coureur cycliste.Décrochés à
la volée, les bicycles sont expressément enfourchés et les pieds
sont englouties dans les chaussures soudées aux pédales.Les pneus
crissent sur les gravillons.Ensuite le bitume va râper le si délicat
boyau .
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A l'attaque. |
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En peloton c'est plus cool. |
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Au terme des 40 bornes. |
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Chapeau les femmes ! |
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L'écurie est proche. |
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Beau virage ... |
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Un public chaleureux type Tour de France. |
La
cote de Montmille durcit les molletons des coureurs.Peu après,ils
ahaneront dans la bise qui exacerberont les efforts déployés.En
peloton la souffrance s'adoucira.Les solitaires eux se battront avec
leurs machines récalcitrantes.Certains ont les muscles saillants sur
leurs jarrets,d'autres semblent piocher avec des tiges de mikado.
Mais tous ont les rotules qui grincent,les muscles fessiers
explosés,le dos endolori,le cerveau accaparé à garder la lucidité
nécessaire même si le paysage des alentours est attrayant.Le clic
clac des dérailleurs et des freins fait parti de la musique
accompagnant tout coureur cycliste,celle aussi qui rassure sur l'état
de son matériel.Le public hurlant ses encouragements,massé à
certains endroits est un motivateur précieux.Comme par enchantement
on oublie la douleur,on pédale plus vite.
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Certains ont encore la force de sourire ...
Le
temps des 10 kilomètres de course à pieds est arrivé,l'heure de la
dernière des 3 épreuves Après avoir rangé les cycles dans leurs sabots,ils se muent en coureurs pédestres.Certains,les
meilleurs,,aux corps encore souples et fluides,vont dérouler sans
problème les anneaux de piste autour du plan d'eau du
Canada.D'autres,rincés,dévastés parfois vont entamer un calvaire
qu'ils connaissent pourtant à l'avance.Mais tous à ce point des
épreuves vont vouloir terminer.Terminer à tout prix même si le
poids corporel semble avoir doublé,rongé par l'acide lactique. Même
si des étoiles tapissent les yeux ou si les jambes se ressentent
comme des pics à glace. Même si le corps paraît démantelé,les
cervicales endolories , l’asphyxie menaçante. Il faut franchir
coûte que coûte,cette ligne d'arrivée,nirvana du sportif
accompli,pas pour mourir au champ d'honneur mais pour l'honneur de l'avoir fait.
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Première expérience et heureux d'en finir. |
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