Obsèques nationales du 27 novembre 2015.
Âmes en paix, pour ces victimes innocentes de sinistres
barbares, clones des temps révolus. Mais qu’il était déprimant de voir aux
premiers rangs, cette belle équipée, accrochée à ses privilèges, dont la
plupart sont en orbite depuis quarante longues années. Et qui n’ont pas vu, la
terre de France, ensemencée de mauvais épineux. Mauvais épineux qu’ils ont
cultivés, élevés, choyés patiemment au mépris du bon peuple. Les prochaines
années vont être dures pour eux, très dures. Ah ! Mais non, ils se sont blindés
en retraites dorées à l’abri du besoin persuadés que leur honneur déchu serait
dans un exutoire… Dans cet agrégat de couleur deuil, Ségolène Royal, s’est
démarquée de par son manteau bleu roi, couleur symbolique du rêve. Rêvait
t-elle d’une France dont les citoyens veulent « recimenter » ses vraies
valeurs, son identité, la liberté de ses désirs et non emmaillotée par on ne
sait quelle religion ?
Un laxisme savamment entretenu. Où est la surprise ?!
Pour ceux qui ont suivi la gouvernance de la France depuis
1958, le fait que la société française soit aujourd’hui en pleine décrépitude
n’a rien de surprenant .De Gaulle, puis Pompidou ont géré la France comme leur
porte-monnaie personnel où le laxisme n’avait pas de place. Les ennuis
commencent avec Giscard et son regroupement familial pratiqué dans le désordre
le plus complet.Mitterand, en mal de reconnaissance historique a ensuite
amplifié le phénomène par un assistanat exacerbé. La France n’est plus
encouragée à travailler ! Ses industries sont saccagées. Chirac qui n’aimait
pas les problèmes, pendant 12 ans, a ignoré l’amplitude du désastre pourtant
annoncé.Sarko a promis de nettoyer les latrines de fond en comble mais jamais
on ne s’est aperçu de quoi que ce soit comme résultat tangible. Hollande,
improvisé en chef alors que personne ne l’avait aperçu dans le miroir aux
alouettes, promit d’éradiquer le mal fait par les riches. Misant donc sur un
électorat perdu dans les méandres du chômage, il ne comprit pas que la carpette
avait glissé hors du salon. Il s’est fabriqué des joujoux merveilleux avec
taxes, radars, cérémonies, discours sur tout et rien, compassion, voyages
…Bref, tout azimut mais jamais au fait des vrais problèmes .Des mots pour
corriger les maux, rien que du vide. Et là en pleine figure nous éclatent
quarante et une années de négligence, d’incompétence, de laxisme larvé. La
France est devenue un foutoir où se meuvent les mêmes belligérants depuis
quatre décennies qui n’ont pas écoutés les plus fiables des français. La
quatrième nation économique du monde
passée en peu de temps au sixième rang. Et la descente aux enfers n’est pas
terminée car aucune réforme pérenne n’a été élaborée ni même projetée. Ainsi
une minorité de décérébrés, rampant dans nos entrailles, a baigné la France
dans le sang. Une tuerie de ses propres citoyens au nom d’un islam dévoyé
qu’ils se sont inventé. La même, qui en 1789 pour d’autres causes, a viré la
Monarchie. Mais malgré cela elle est toujours bien présente. Nous sommes
toujours assignés aux faits du Prince et de ses valets !
La royauté toujours bien vivante.
« La royauté est anéantie, la noblesse et le clergé ont
disparu, le règne de l'égalité commence. » »Lettre à ses commettants n° 1, le
30 septembre 1792. »Maximilien de Robespierre. Robespierre ne pouvait imaginer
que la royauté se déclinerait encore en 2015 sous d’autres formes ! Pire, les
valets sont encore plus nombreux ! Jamais, l’Egalité n’a été tant dévoyée. Les
Libertés fondent sous l’effet du réchauffement climatique ( ?!), la Fraternité
n’appartient plus qu’à une certaine caste de nantis … On assigne les « moyens »
en nouveaux pauvres. Vive le Roy !
Une société française accablée dans le déni.
Pour ceux qui connaissent l’Histoire des années 30 qui va
déboucher sur l’horreur et la terreur des années 40, notre chère France est de
nouveau tourneboulée par des sentiments interrogatifs sur l’avenir de sa
société. On passe ainsi de la stupeur à la peur puis de la révolte à une haine
qui peut tenailler les viscères de certains jusqu’à la violence. Les repères
sociétaux sont corrodés, les âmes altérées. La confiance est érodée, le regard
de l’autre dans la rue est empreint de suspicion. Un peuple fort est serein,
là, aujourd’hui nous n’y sommes plus. Les discours prolifiques des politiciens
engendrent la peur du lendemain, les médias en s’appesantissant sur moult
événements explosant en cascades, bonifient l’appréhension, le malaise. Et là
on devise sur le réchauffement climatique que l’on a dédaigneusement ignoré
puisque c’est le vingt et unième ! De surcroît en mettant les citoyens au
garage ! Ceux qui gouvernent ont oublié qu’en démocratie c’est le peuple qui
est souverain. Le peuple français souffreteux de son chômage exponentiel est
soumis de surcroît au terrorisme de sanguinaires qu’on a élevés mais pas
éduqués. Ainsi dimanche un vote régional, contre nature, va se transformer en
règlement de compte qui ressemblera à un désossage de boucherie. Ainsi, au
final on continuera à polluer, à vivre dans la crainte et toujours sans
travail. On veut vivre, hurlent certains, oui, mais comment, avec quoi, avec
qui, où ?! Un brainstorming électoraliste, raté, pour les peuples, comme
toujours, car « le changement c’est jamais ».
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