Beauvais ville martyre en juin 1940.

BEAUVAIS ,VILLE MARTYRE EN JUIN 1940. Archives JmPtoPhotos.


           La ville de Beauvais a subi des bombardements sporadiques du 18 au 25 mai 1940 mais c'est surtout pendant les journées des 5 au 9 juin qu'elle est copieusement arrosée par l'aviation allemande. Puis dans la nuit du 13 au 14 juin c’est l’aviation britannique qui s’y mettra en opération militaire, les allemands occupant la ville.Mission inutile, dans une cité déjà trop accablée.
Mais ciblons cette journée du 8 juin qui fut le point culminant de l’innommable anéantissement de la cité.
          Lors du conflit le « Comité de guerre » ordonnait la vie de la commune.C’était une Commission extraordinaire comprenant tous les conseillers municipaux présents à Beauvais qui devaient se réunir chaque soir à l’Hôtel de ville pour « examen de la situation et durer » tant qu’il y aurait des commissaires pour le constituer.
         Seuls, ce jour sont actifs neuf membres dont Maurice Brayet « commandant d’armes » désigné par la force des choses.Vers 8 h du matin arrive à l’hôtel de ville, en voiture ,un commandant d’infanterie ,vieux briscard de l’autre guerre qui a un message important à délivrer.Il désire voir le maire ou une autorité militaire quelconque.Mais la ville n’en possède plus ce jour.Seul le préfet pourra en être informé.En fait son information est qu’entre Crevecoeur et Beauvais son régiment a été décimé par les allemands à l’aube.Deux bataillons anéantis et prisonniers.La route est donc ouverte aux allemands .L’invasion est inéluctable après cette débandade.Dés 9 h 30 il faut trouver du ravitaillement et des moyens d’évacuer enfants,infirmes et vieillards.A 10 heures l’info parvient qu’à la carrière Saint Jean ( poste de secours et grand abri) le pain manque aux réfugiés.Fébrilement rue Jean Vast on charge des archives dans des camions.
         Et c’est alors que sous des hurlements sinistres ,semblables à des mugissements de sirènes ,des avions allemands envahissent le ciel beauvaisien.Commence alors un bombardement effroyable tout autour de la mairie.Le fracas d’explosions et sifflements de torpilles est terrifiant.Les effets de souffle implosent les habitations.Poussières et feux donnent une vision apocalyptique de la ville.L’enfer dévore la cité beauvaisienne.Les avions volent de plus en plus bas et les bombardements se succèdent à intervalles de plus en plus courts.En quelques heures c’est 7 à 8 attaques qui se sont propagées.Les habitants s’abritent tant bien que mal car il n’a plus de sirènes d’alerte.Les rues Cyprien Desgroux,Saint Pantaléon, de la Manufacture Nationale et l’hôtel des Postes sont en flammes.Les Nouvelles Galeries explosent sous les bombes incendiaires.Puis la propagation aux petites rues se fera vite car les coupe feux sont inexistants vu l’enclavement serré des maisons.
           Après l’heure de midi , deux nouvelles incursions ennemies seront encore subies.Le soir c’est l’Hôtel de ville qui sera détruite.Isolément, la façade reste debout et sera conservée lors de la reconstruction.En fait seulement la partie pierre, car bien entendu fenêtres et portes ont été arrachées.La cathédrale Saint Pierre par effets de souffle perdra de nombreux vitraux et souffrira dans ses fondements de quelques dégâts.L’église Saint-Etienne également.Dans la nuit du 9 au 10 juin les premiers éléments motorisés allemands pénètrent dans Beauvais dévasté.Il n’y a ni eau, ni gaz, ni electricité.Ni d’ailleurs d’habitants.La chaleur est encore insoutenable et il est impossible de rejoindre le centre ville avec un véhicule.
          Beauvais a-t-elle été martyrisée de par sa position entre Paris et la voie militaire du Nord ou par une opération de terreur pour anéantir les éventuelles résistances ? Ou comme certains allemands l’affirmeront plus tard : comme représailles au bombardement de la ville de Fribourg en Allemagne de la Luftwaffe par erreur ? En tout cas c’était bien un crime de guerre puisqu’il n’y avait plus aucun militaire en place.Et heureusement que la quasi-totalité des 20 000 habitants de l’époque avaient évacué à partir du 20 mai.Dans le chaos, principalement vers la Bretagne où les bretons offrirent aux civils fuyant les horreurs de la guerre, un accueil bienveillant…Car ce n’est pas une soixantaine de victimes (un miracle !) qu’il aurait fallu déplorer mais des milliers !
        L’œuvre de déblaiement des 2 038 maisons détruites et 770 endommagées était incommensurable.Il fallut édifier une voie ferrée dans la cité beauvaisienne malgré les pentes importantes de certaines rues pour expurger les gravas vers les faubourgs.Ainsi sur des wagonnets chargés par des bénévoles puis des entreprises et les Ponts et Chaussées, on évacuera plus de 400 000 m3. Les rues étroites du centre ville étaient encombrées par les bâtiments écroulés.
       Il faudra des années pour redonner un visage correct à la ville meurtrie.De Paris il sera décidé de reconstruire à l’identique les rues et voies malgré le désaccord des élus beauvaisiens.Grosse erreur car aujourd’hui notre centre ville est trop exigu pour une ville de 60 000 âmes.La ville en son sein étant rasée, l’aérer était une aubaine.De surcroît le pont de Paris construit vers 1950 pour fluidifier l’entrée Sud (ancienne Nationale 1 Paris- Amiens ) est impraticable depuis 2010 car rongé par la rouille.Des erreurs de reconstruction qui coûtent cher !
        A savoir : Le 25 décembre 1940, Hitler est venu fêter Noël avec les aviateurs de la Luftwaffe dans le réfectoire du Lycée Jeanne Hachette à Beauvais.Lycée qui avait été réquisitionné pour loger les escadrilles dont les avions se trouvaient à l’aérodrome de Beauvais-Tillé.La piste fut bétonnée pour favoriser leurs évolutions avec l’aide de travailleurs obligatoires recrutés dans la région.Ces mêmes asservis qui devaient par la suite boucher les cratères causés par les bombardements britanniques.

La Brosse et Dupont après la guerre 39 / 45.

1946

           Robert Thibaud est devenu Président en lieu et place de Pierre Thibaud.Le 18 décembre 1945 celui ci décédant de maladie.Il avait été 20 ans à la tête de La Brosse puis La Brosse et J.Dupont Réunis.

          Les accords avec la société Thibaud Gibbs pour les ventes de brosserie fine aux colonies et dans beaucoup de pays étrangers sont toujours aussi fructueux.

          L’impôt de solidarité nationale a été versé comme prévu en une seule fois.Conformément aux nouvelles lois les comités d’établissement ont été crées.Malgré les restrictions liées à la guerre, les moyens de production de l’usine permettent de répondre à la demande des consommateurs pour des produits indispensables à des prix normaux.

         L’installation des services au 12 de la rue Léon Jost à Paris est réalisée après l’acquisition de l’immeuble.

1949

            C’est le 24 octobre 1949 que se déroule l’assemblée générale.

            La pratique de la libre concurrence est réapparue.La hausse constante des matières premières est engendrée par la dévaluation du franc.Les inquiétudes liées au non soutien des pouvoirs publics pour les entreprises est toujours d’actualité.Surtout que les effets du conflit mondial ne sont toujours pas complètement éradiqués.

1950

               La Société dépose dans les principaux pays du monde, un brevet sur le procédé d’arrondissage des fibres polyamide de brosses à dents.Ce perfectionnement qui préserve les gencives et les dents de l’effet d’abrasion trop intense, font le succès des brosses Gibbs Signal souple.

              Le procédé Aronlys est appliqué aux brosses à habits et à tête.Le Ripolin pour les pinceaux et Gibbs Nylon Velours pour les brosses à barbe ont également un grand succès.

               Pour un actif / passif de 594.505.287 francs, le bénéfice net ressort à 44.320.048 francs.

La Brosse et Dupont pendant la guerre 39 / 45.

1940
       Le jour du compte rendu de l’assemblée générale est le 20 décembre 1940.
       A l’automne 1939, la deuxième guerre mondiale a éclaté.Certaines de nos usines, particulièrement, Rennes ont été endommagées par faits de guerre.A Beauvais les bâtiments n’ont pas été touchés alors que la ligne ferroviaire Beauvais Paris sans cesse bombardée est située à seulement 200 mètres.Il est évident que le site brossier beauvaisien était à sauvegarder pour les autorités allemandes.Sinon… En cette fin d’année les travaux de réparations sont donc en cours sur les autres sites.Et où des matières premières et des produits finis ont été détruits par des incendies en quantités importantes.Le Président remercie pour son dévouement total le personnel dans ces moments difficiles.La société étend par la fusion avec la Société Vve Leloir et Nodé Langlois ses productions de pinceaux industriels et d’artistes.L’approvisionnement en matières premières inquiète , mais pour l’instant la production et les services commerciaux fonctionnent correctement. Tout le centre de Beauvais a pourtant été réduit en poussière en juin 1940 suite aux bombardements allemands puis anglais.
Situation de la ville de Beauvais en juin 1940.

          La ville de Beauvais a subi des bombardements sporadiques du 18 au 25 mai 1940 mais c'est surtout pendant les journées des 5 au 9 juin qu'elle est copieusement arrosée par l'aviation allemande.Le 8 juin les incendies font rage, les volutes de fumées se voyant à des kilomètres aux alentours.Puis dans la nuit du 13 au 14 juin c’est l’aviation britannique qui s’y mettra pour tenter d’exclure les allemands de la ville. En juin 1940, pénétrer jusqu'à la place de l’hôtel de ville était impossible sauf à enjamber les éboulis prédominants.Les faubourgs et les industries en périphérie échappant au carnage.

Lire à ce sujet : Beauvais ville martyre en juin 1940.

1943
         Malgré cette période de guerre, la mécanisation commence à porter ses fruits.En 1943, 650 employés s'activent sur le site de Beauvais.

A titre de comparaison, en 1915, 970 personnes oeuvraient et 130 en travail à domicile.

Malgré l’occupation allemande l’Entreprise de Beauvais avait fonctionné presque normalement .La      deuxième cheminée procurait eau, chauffage et électricité.L’usine étant ainsi pratiquement autonome.

        Mais les approvisionnements des soies de Chine transitant par le port hollandais de Rotterdam accusaient de sérieux retards.Les autres matières naturelles comme par exemple le coco venant d’Afrique par Marseille pouvaient traverser à peu prêt sans encombres la France Libre.Pour les montures de brosses ,le bois était débité sur des arbres abattus dans la région beauvaisienne.L’abbatage,le transport et le débitage en planches étant pleinement exécutés par les employés de l’entreprise.L’ os provenait sans problèmes des abattoirs voisins. Mais si dans cette période de guerre si difficile le marché français fonctionnait, même au ralenti, les marchés à l’exportation on s’en doute, étaient exsangues.Mais La Brosse et Dupont prouvait une fois de plus sa formidable faculté d’adaptation dans cette période noire de la vie de notre Nation.Direction et employés convergeant vers un même but.La survie de l’entreprise.Et cela avec tous les sacrifices que cela impliquaient.Verrions nous cela en 2011 ? J’en doute profondément !
Photo : Haute de 55 mètres la deuxième cheminée édifiée en 1914 sera détruite en 1997.Sur cette photo où elle se situe en cours de destruction,le goulot supérieur est déjà absent.

La Brosse et Dupont avant la guerre 39/45.

                                Sortie de l'Usine Dupont en 1900.                             Photo JmPtoPhotos.
1931
           Assemblée générale du 9 mars 1931.

           La crise qui a débuté depuis plus d’un an aux Etats Unis pour s’étendre au monde entier ne pouvait épargner la France.La société beauvaisienne malgré un recul de 6% du chiffre d’affaires n’en a pas trop souffert.La brosserie se trouve encore entre l’artisanat et le machinisme.Les ventes de la brosse à dent « Otomatic » pour la maison Thibaud Gibbs et Cie ne cessent de croître.

1933

           L’assemblée générale est exceptionnellement reportée au 1er décembre 1933 pour un exercice de dix huit mois.(1/01/32 au 30/06/33).En effet depuis le 8 juillet 1932, la fusion La Brosse avec la Société J.Dupont et Cie a été réalisée.16 machines Jobst (avec un contrat d’exclusivité d’exploitation avec l’entreprise américaine) révolutionnent le montage des brosses à dents, manuel, jusqu’ici.

          Les ventes à l’exportation sont pratiquement réduites à néant.Droits de douane et restrictions de change en sont les causes.En effet, et c’est là un fait nouveau,certains pays introduisent sur le marché français insuffisamment protégé des articles de qualité inférieure à des prix que seul le dumping peut expliquer.Dumping sous toutes ses formes avec main d’œuvre moins payée,dépréciation des monnaies et de subventions plus ou moins masquées.Les pouvoirs publics sollicités par la chambre syndicale ne réagissent pas.L’objectif de regroupement sur le site de Beauvais a été réalisé à la fin de 1932.Les fermetures des usines de Tracy le Mont, Noailles,Cauvigny et Fercourt étant effectives.Fin décembre 1933,Paris et Le Fay St Quentin également.Ainsi seules les activités de Beauvais et de Rennes restent actives.Sur la deuxième moitié de l’exercice une économie de 30% a déjà été réalisée.

1934

           Le 4 décembre a lieu l’assemblée générale.Depuis plusieurs années ,les difficultés ne se sont pas atténuées.10% seulement en export sur le chiffre d’affaires.Avec notamment les brosses à dents en celluloïd importées du Japon.Dans cette période de crise seuls les brosses à dents et blaireaux Gibbs,produits de qualité survivent malgré tout.La mise en application de la nouvelle loi sur les allocations familiales entraîne de nouvelles charges financières à l’entreprise.14% de charges fiscales sur les salaires sont à pourvoir.Les ventes des usines et maisons ouvrières,la réduction des stocks ont permis d’assurer une certaine solidité d’exploitation.

La révolte des peuples.

               Le Monde s‘enflamme.Et seuls les irréductibles fallacieux du « fric gagné facile » n’y avaient pas songé.Or par bonheur les voleurs tôt ou tard sont toujours rattrapés.Seul le temps de réaction prédominant des exploités est anachronique.Le Moyen Orient ,où des dictateurs ont confisqué le fruit de la richesse des sous sols (pétrole notamment) à leurs peuples est en train d’exploser.Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale ils ont dérobés des centaines de milliards de dollars à leur seul profit et à ceux de leurs amis.Les dommages collatéraux sont aujourd’hui incommensurables.Car les peuples se sont instruits et profitent désormais du maillage planétaire grâce à Internet.Ils n’ont plus besoin des médias souvent de mèche avec les pouvoirs en place pour capter LA vérité.Leurs désinformations sournoises ne passent plus.

             On tue donc parfois à balles réelles pour que ces tyrans assoiffés de pouvoir et d’argent puissent continuer leur travail de destruction humanitaire.Pendant plusieurs décennies ces renégats ont pillé le labeur de leurs populations.Et le pire est à venir vu que ces fameux persécuteurs ont œuvré avec l’assentiment des pouvoirs politiques occidentaux en place.Ces fameux membres du G20 qui ont décidé de diriger toute la planète terre avec des banquiers corrompus et malicieux comme comparses.Où l’apologie du trader a détruit et par conséquence détourné pécuniairement les valeurs induites du travail de millions de travailleurs de par le Monde.Mais 1.2 milliards des sujets terriens crèvent de faim et ils seront inarrêtables et souverains au final.Des bains de sang seront malheureusement nécessaires au nettoyage de ces autocrates.Mais s’ils ont pu œuvré aussi longtemps en toute impunité n’est ce pas à cause du système bancaire international qui se goinfre jusqu’à plus soif ? Occidentaux, nous sommes donc aussi pleinement responsables.Et plus grave complices.

             Pour le président de la Banque centrale européenne, la réunion des ministres des Finances et des présidents de banques centrales de février 2011 a été très fructueuse ! Prêchant la rigueur, il appelle les Etats européens à ne pas augmenter les salaires.

             C'est ainsi que Monsieur Trichet traite par le mépris des millions de salariés européens et à ce titre ses propos sont tout à fait condamnables...On a la preuve inéluctable que notre Europe désorganisée est au service de la finance internationale et doit se plier aux mesures drastiques et antisociales du FMI! Il est très facile de prôner la sagesse lorsque l'on gagne des centaines de milliers d’Euros par an.On voit ainsi le fossé séparant dirigeants et peuples.La scission est profonde et va engendrer des soulèvements dans des pays que l’on donne sages.

             La Chine,pays plus gros copieur et pollueur de la planète avec une monnaie sous évaluée continue à asphyxier la production industrielle mondiale enfonçant ainsi dans le chômage des millions d’européens dépouillés de leur savoir faire.

              La hausse des prix alimentaires entre juin et décembre l'an dernier a poussé 44 millions de personnes supplémentaires sous le seuil du 1,25 dollar par jour et par personne. Le chiffre est effrayant. Et des spéculateurs de type "mafieu" s'activent sans cesse pour faire flamber les prix du blé, du riz, du maïs, du soja…etc.Bref, creuser encore plus la détresse et souvent la tombe des peuples affamés.Sans occulter les métaux précieux accaparés par une oligarchie récurrente.

             Le temps des rois oppressant leurs peuples incultes est pourtant révolu depuis deux siècles.Ces « diables de nantis » ont par leur suffisance oublié que les humains par essence naissent tous égaux.Les profiteurs exacerbés, en exercice depuis la nuit des temps, devraient commencer à réfléchir sur leur capacités morales.Partager équitablement est probablement le dilemme de demain…ou mieux…là tout de suite.

L'automobile : une vache à lait ?

L’automobile, une vache à lait ?

           Par obligation vous avez un déplacement aller retour à effectuer entre Beauvais et Nice. Alors

attention, la carte bleue va chauffer à en devenir rouge ! Pour un total 2010 kilomètres on vous taxera de 146.80 Euros sur les 1900 kilomètres réels d’autoroute.Heureusement le périphérique parisien est gratuit mais vous passerez une bonne heure pour franchir 18 kilomètres.Les sociétés d’autoroutes ont donc gonflé leur prix de 2.2% au 1er février 2011.Sachant que ces autoroutes, à l’origine, ont été édifiées avec l’aide de nos impôts, on paie donc de plus en plus cher un service que l’on a déjà payé ! Cadeau de Villepin alors Premier Ministre à des sociétés privées.Bravo pour la logique.Peut être qu’un jour nous apprendrons qu’un conflit d’intérêts a été commis.Notre pays étant coutumier des affaires nébuleuses. C’est comme si on vous facture la location d’un appartement dont vous êtes propriètaire.Incorrigible France, reine de la filouterie.Et ce racket n’affole personne.Le français si prompt pourtant à débrayer pour une broutille semble ici n’y voir que du feu.Et n’oublions pas qu’une partie des recettes de ces péages vont alimenter des soi disant déficits du réseau ferroviaire.Cherchez le rapport.On aurait pu aussi entretenir Roissy et sa neige.

                Une fois sur l’autoroute rien à dire sur la qualité du revêtement ou la signalisation.Mais si vous avez soif ou une fringale,pas de surprise agréable.Les prix alimentaires sont au niveau…2 à 3 fois plus chers que la normale.Le prix du litre de café lui se retrouve à 20 euros par rapport à la contenance des gobelets.Le litre d’eau est aussi conséquent qu’une bouteille de vin rouge ordinaire!Le maigrichon sandwich gelé à 5 Euros vous restera sur l’estomac.Les carburants ne sont pas en reste.+15% par rapport aux stations hors zone.Quand aux éventuels besoins mécaniques de base ( batterie,essuie glace, huile)…n’en parlons pas.C’est évidemment une culbute sur arnaque.En roulant de nuit vous ne verrez probablement aucun gendarme.Ils sont sûrement dans le noir,derrière leur barbecue fétiche.Certains camions qui se collent à 10 mètres ou font la course sur la deuxième voie peuvent donc jouer impunément.Le respect de sécurité élémentaire sur ce type de voies rapides,n’y comptez donc pas.Vers Nice 23 radars vous attendent, déguisés en tiroir caisse et 13 au retour sur Paris.On devine même entendre un bruit de pièces agitées en passant devant.Comme un appel à remplir une sibylle qui crie famine.Aux stations de péage vous avez rarement un sourire.Cela ne rentre pas dans le service.Juste une mine patibulaire à un cochon de payant.Les travaux qui vous obligent à rouler à 70,90 ou 110 ( là rien d’anormal bien entendu) ne donnent pas lieu à dégrèvement.A mi parcours une chambre d’hôtel se négocie à 70 euros.Là aussi accueil glacial style batterie de poulets.

              Au total sur cet aller retour Beauvais Nice vous aurez donc dépensé 146,8 euros de péages, 201.6 euros de gasoil (pour 144 litres de gasoil) ,140 euros d’hôtel, et 110 euros de boissons et nourritures rapides diverses.Soit environ 600 euros en une vingtaine d’heures de conduite.En 2 allers et retours cela fait un SMIC mensuel. ! Qui a dit que l’automobile était une vache à lait.Et n’oubliez pas…coller sans cesse l’aiguille compteur sur 130…Car en France c’est bien le compteur qu’il faut surveiller…Pas la route…Dernier conseil : promenade des Anglais..Attention au stationnement…de 11 euros vous passez à 17 euros…55% de rabe d’un coup.Quand on aime l’argent des citoyens …on ne compte pas.Sauf si vous avez des relations !

Le même parcours revenait à 454 Euros en 2007…Soit 32% d’augmentation en 4 ans…La crise n’est pas perçue de la même façon par tous …

Etude à partir de l’expérience d’une vingtaine de parcours soit vers Nice soit vers Toulon.

Eric Zemmour condamné ?

              Eric Zemmour, journaliste, n’a pas le droit en France, à la liberté de paroles comme aux USA ! Les oppressions dans notre pays, sur la liberté de s’exprimer se rapprochent de celles des dictatures.Notre démocratie laïque est maintenant constamment bafouée.Jusqu’à quand ?

             Bravo donc à notre belle justice au « style hypocrite » ! Qu’elle ne se trompe pas cependant de cible ! Et la pensée unique serait t’elle de rigueur en France ? Depuis quand ? Les donneurs de leçons à la française devraient donc se regarder dans la glace avant de condamner les régimes du Moyen Orient ! Car la dictature sur les idées a désormais cours dans notre démocratie qui part en vrille.Le peuple français saurait aussi être dans la rue s’il le fallait. Et ceux qui se prennent pour des rois aujourd’hui, d’idéologies à leur sauce, pourraient bientôt bien voir ressurgir... »Des sans culottes. ».. Comme en 1789.
           Lionnel Luca, député UMP des Alpes-Maritimes, a lui aussi regretté la décision du tribunal dans un communiqué signé par 58 députés UMP du Collectif pour la liberté d'expression : "La condamnation (avec sursis!) d'Eric Zemmour illustre la dérive judiciaire contre la liberté d'expression dans notre pays qui interdit à un journaliste de parler [...]. Dans le même temps, certains rappeurs qui insultent la France et les Français et appellent au meurtre des forces de l'ordre ne sont pas condamnés, au nom de la création culturelle. [...] Cette dérive judicaire qui précède la dérive totalitaire impose désormais la révision des lois qui la permettent", conclut le communiqué.