jeudi 19 juin 2014

Triathlon 2014 de Beauvais.

Départ imminent pour les engagés de ce triathlon.
TRIATHLON DE BEAUVAIS Beauvais Triathlon du 15 juin 2014.
1 : RICHARD Tom POISSY TRIATHLON 1:54:01.
2: PUJADES Anthony VITROLLES TRIATHLON 1:54:54.
3: QUINDOS Jeremy POISSY TRIATHLON 1:56:58.
4 : VIENNOT Cyril (60) BEAUVAIS TRIATHLON 1:57:56
5: DEBIL CAUX Victor (60) BEAUVAIS TRIATHLON 2:04:03
                               Organisation parfaite de cette épreuve de triathlon.

            Un temps nuageux mais doux pour cette épreuve avec une bise assez vive subie par les concurrents. Au départ du 1500 mètres de nage,le vent balaie donc le plan d'eau en sens défavorable et fera louvoyer pas mal de nageurs.
Menaçant avec la pelle ?!
                      Comme d'habitude, au plongeon, bras et jambes s’entremêlent dans une joyeuse pagaille.Gare aux coups perdus.Très vite, deux abandons et aux cinq cents mètres trois escogriffes se détachent déjà. Vu de loin s'étale un long ruban d'écume.Des humains pourtant non manchots batifolent,mais semblent animés du même déplacement que l'empereur vers la recherche de sa pitance.
Les leaders descendent sous les vingt minutes.

Frais comme un gardon ...
                     A la sortie de l'eau,fraîche, les premiers,nageurs aguerris, frétillent comme des phoques.Puis le gros du peloton ,étiolé par la fatigue,surgit par vagues déferlantes en s'ébrouant comme les poissons pris au filet. Certains,perclus de crampes grimacent,presque agonisant,d’autres cherchent l'oxygène aux tréfonds de leurs poumons.On se surprend à prendre pitié pour ceux qui titubent,saoulés par l'épuisement qui les tenaillent.
Sortie du parc à vélos.
                        Les gaillards bipèdes,comme des automates se dirigent vers le parc à cycles pour endurer une deuxième épreuve, celle de pédaleur dévoreur de bitume.De poissons,ils vont se muer en forçats de la route, pour 40 kms. Ils se dépouillent, en courant,de leurs combinaisons en néoprène comme des automates programmés.Les gestes sont anarchiques tant l’empressement à gagner du temps les obsèdent.On s'habille à la hâte en coureur cycliste.Décrochés à la volée, les bicycles sont expressément enfourchés et les pieds sont englouties dans les chaussures soudées aux pédales.Les pneus crissent sur les gravillons.Ensuite le bitume va râper le si délicat boyau . 
A l'attaque.
 
En peloton c'est plus cool.
Au terme des 40 bornes.

Chapeau les femmes !
L'écurie est proche.

Beau virage ...

Un public chaleureux type Tour de France.

                     La cote de Montmille durcit les molletons des coureurs.Peu après,ils ahaneront dans la bise qui exacerberont les efforts déployés.En peloton la souffrance s'adoucira.Les solitaires eux se battront avec leurs machines récalcitrantes.Certains ont les muscles saillants sur leurs jarrets,d'autres semblent piocher avec des tiges de mikado. Mais tous ont les rotules qui grincent,les muscles fessiers explosés,le dos endolori,le cerveau accaparé à garder la lucidité nécessaire même si le paysage des alentours est attrayant.Le clic clac des dérailleurs et des freins fait parti de la musique accompagnant tout coureur cycliste,celle aussi qui rassure sur l'état de son matériel.Le public hurlant ses encouragements,massé à certains endroits est un motivateur précieux.Comme par enchantement on oublie la douleur,on pédale plus vite.
Certains ont encore la force de sourire ...
           Le temps des 10 kilomètres de course à pieds est arrivé,l'heure de la dernière des 3 épreuves Après avoir rangé les cycles dans leurs sabots,ils se muent en coureurs pédestres.Certains,les meilleurs,,aux corps encore souples et fluides,vont dérouler sans problème les anneaux de piste autour du plan d'eau du Canada.D'autres,rincés,dévastés parfois vont entamer un calvaire qu'ils connaissent pourtant à l'avance.Mais tous à ce point des épreuves vont vouloir terminer.Terminer à tout prix même si le poids corporel semble avoir doublé,rongé par l'acide lactique. Même si des étoiles tapissent les yeux ou si les jambes se ressentent comme des pics à glace. Même si le corps paraît démantelé,les cervicales endolories , l’asphyxie menaçante. Il faut franchir coûte que coûte,cette ligne d'arrivée,nirvana du sportif accompli,pas pour mourir au champ d'honneur mais pour l'honneur de l'avoir fait.

Première expérience et heureux d'en finir.

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